L’importance de l’alimentation (nutrition) en immuno-rhumatologie

« Le microbe n’est rien, le terrain est tout » Claude Bernard.

Le terrain ce sont nos gènes et notre immunité

À l’heure d’une médecine de pointe très scientifique et de haute technicité nous les médecins patriciens essayons de ne pas l’oublier.

Rappel technique pour mieux comprendre l’immunité génétique et immunologique

Rappel génétiques

Le gène est la plus petite fraction d’ADN capable de diriger la synthèse d’une protéine.
Une protéine est un ensemble de peptides déterminés par l’enchainement d’acides aminés. Il existe vingt acide aminés différents. L’ordre dans lequel s’enchaine les acides aminés est déterminer par l’ordre dans lequel s’enchaine les nucléotides A.T.G.C sur les brins d’ADN en double hélice.
Un des brins dit brins informatif se duplique en un brin d’ARN qui va quitter le noyau dans le cytoplasme, il va être déchiffré par l’intermédiaire du ribosome et va devenir un acide aminé.
Comment à partir d’un alphabet à 4 lettres ATGC (sur le brin d’ARN la Thymine étant remplacée par l’uracile) On peut composer 20 mots différents. Les prix Nobel MonodJacob et Lwoff ont démontré en 1964 que les nucléotides sont associés 3 par 3 ce qui donne 64 triplets. Seul vingt triplets donneront 20 acides aminés et les autres triplets serviront à la ponctuation codons non-sens.

Rappel immunologie

L’immunité c’est la possibilité qu’a un individu de reconnaitre le non soi. Ex : virus, bactéries, microcristaux, cellules cancéreuses…
Mais pour reconnaitre le non soi il faut d’abord reconnaitre le soi ce qu’on nomme le complexe majeur d’histoire compatibilité CMH avec le système HLA.
On distingue l’immunité naturelle et l’immunité spécifique.

L‘immunité naturelle comprend :

La peau, la salive, l’acidité gastrique et vaginale.

Les cellules phagocytaires macrophages, neutrophiles, cellules Natural killer= NK.

Le complément, les protéines de la phase aigues CRP, haptoglobine, Transferrine.

Les interférons α, β, γ (alphabêtagamma) cette immunité varie avec l’âge, les gènes, l’environnement, l’alimentation, le stress.

La fièvre et l’inflammation sont aussi des réponses immunitaires qu’il ne faut pas systématiquement combattre.

Le zinc, la vitamine C et surtout la vitamine D améliorent l’immunité naturelle, comme la marche, la méditation et une alimentation adaptée.

Bien sûr il s’agit d’une première barrière naturelle pour renforcer le terrain, pas question de se priver des vaccins, des antibiotiques, des anti inflammatoires, stéroïdiens ou non stéroïdiens, des immunosuppresseurs ou des antinéoplasiques quand cette immunité naturelle ne suffit pas.

elle est adaptée et à mémoire. Elle se divise en immunité humorale = les anticorps immunoglobulines = IGG, IGM, IGA, IGD, IGE. Les anticorps sont secrétés par les plasmocytes et les lymphocytes B. L’immunité cellulaire ce sont essentiellement les lymphocytes T. Ils sont doués d’une double capacité reconnaissance du non soi mais également du soi = le CMH.

Le complexe majeur d’histoire comptabilité correspond à la région HLA soit 1/1000 de nos gènes situés sur le bras court du chromosome 6.

Les antigènes de classe I sont sur les membranes de toutes les cellules nucléées c’est-à-dire par le locus ACB ex : HLA B27 dans la SPA.

Les antigènes de classe II sont présents sur la membrane des cellules qui présentent les antigènes aux lymphocytes, Ex : les monocytes macrophage les cellules dendritiques, les lymphocytes B.

Il existe un rapport étroit entre le système HLA et 500 maladies.

Les lymphocytes T4 dit helper reconnaissent le peptide associé à la molécule HLA classé II.

Les lymphocytes T8 dit killer ou suppresseur reconnaissent uniquement le peptide associé à la molécule HLA classe I.