Micronutrition et ostéopathie, une symbiose indispensable.

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Garder l’équilibre interne et externe du corps

Le plus grand défi que nos organismes ont à gérer est la lutte continuelle contre le déséquilibre, interne et externe.

Un des plus importants agresseurs internes est l’inflammation de bas grade qui, comme son nom l’indique, agit en sourdine.

Elle n’en est pas moins présente et se traduit par des signes cliniques fonctionnels au début mais qui aboutissent souvent à une véritable maladie.

Le système nerveux sympathique est fondamental

Le système nerveux dans son ensemble et central en particulier organise et dirige la fonction de l’équilibre du corps humain par le maintien de l’homéostasie, intérieure mais également extérieure.

Ceci a été mis en évidence, entre autres, par l’étude de la posture et par les incroyables modifications physiologiques (circulatoires, neurosensorielles, locomotrices …) subies par les astronautes lors de leurs voyages dans l’espace en dehors des lois de la pesanteur.
La posture (tenir debout et se mouvoir face à la pesanteur) n’est possible que par une organisation exceptionnelle du système nerveux qui présente deux entités bien distinctes :

Le système nerveux cérébrospinal qui règle les relations avec le monde extérieur.

Le système nerveux sympathique qui régule les mécanismes du monde intérieur ou organique.
Il est indépendant de la volonté d’où son nom qui nous paraît plus adapté: autonome.
Le système sympathique est l’élément fondamental du système nerveux.
Il est le plus ancien dans l’ordre ontogénique ainsi que dans l’ordre phylogénétique.
Son entrée en fonction est antérieure à celle du système cérébrospinal : le plexus viscéral précède le cerveau.
Il est constitué de deux entités intimement liées : l’ortho et le para sympathique.

Dans le système nerveux central, le système sympathique et le système parasympathique sont peu distincts.
Dans le système périphérique au contraire ils se séparent.
Ils sont de nouveaux confondus dans les ganglions préviscéraux et viscéraux.

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Déséquilibre ortho/parasympathique engendre des pathologies

Équilibre ortho/parasympathique = homéostasie

Les pathologies engendrées par le déséquilibre Ortho/Parasympathique sont nombreuses  :

  • nombre de tendinites inflammatoires chroniques,
  • de syndromes canalaires,
  • de rétractions capsulaires non expliquées…

Cette approche peut contribuer à éclaircir de nombreuses pathologies viscérales, dont l’étiologie reste complexe,  :

  • l’inflammation intestinale de bas grade avec ses symptômes qualifiés de « mineurs » (troubles digestifs comme l’intestin irritable, l’inconfort abdominal, la constipation, les diarrhées …), pouvant aboutir  au syndrome de l’hyperperméabilité intestinale,
  • la maladie de Crohn,
  • ou de la rectocolite hémorragique.

Le système nerveux autonome innerve l’intestin, l’action de l’orthosympathique est prédominante.
Il inhibe la motilité du système digestif, contracte les vaisseaux sanguins et va dans le sens du catabolisme.
Relevons la sécrétion des organes lymphoïdes sous la stimulation orthosympathique de la VIP : Peptide Vasoactif Intestinal.

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Le système orthosympathique responsable de l’inflammation

Le système orthosympathique est le grand responsable de cet état d’inflammation de bas ou de haut grade.
Il peut être irrité à divers niveaux et le thérapeute peut trouver des origines à ce déséquilibre et, par ses traitements manuels ou autres, rétablir l’harmonie du Système Nerveux Autonome.

L’ostéopathie nous semble incontournable car elle seule est capable de découvrir les sources de ces irritations et de les traiter.
En effet le système orthosympathique peut être, à divers niveaux de son trajet, soumis à des agressions directes ou indirectes, que ce soit au niveau du crâne, du rachis cervical ou tout du long du rachis ou dans n’importe quelle partie de l’organisme.

L’importance des lésions ostéopathiques dans ces pathologies inflammatoires à bas bruit est démontrée par les résultats thérapeutiques obtenus par le traitement ostéopathique des zones où ce système sympathique peut être dérèglé.

Ces lésions ostéopathiques sont très fréquentes dans notre population, quelles soient traumatiques, induites ou iatrogènes :

  • base du crâne par des traumatismes dont la naissance par voie basse
  • charnière cervico-crânienne par des traumatismes dont la naissance par voie basse
  • 1ère côte traumatique, même à l’accouchement. Mauvaise gestuelle tout au long du rachis de C2 à L5/S1
  • plexus solaire et diaphragme et/ou 12ème côte, dérèglement D12/L1.
  • plexus pelvien par traumatisme coccygien ou périnéal, y compris les accouchements